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La langue kabiyè dans le monde

Parlons Kabiyè (Togo) David Roberts

 

Profil du kabiyè sur Internet

L’avenir du kabiyè écrit dépendra en grande partie de sa présence dans le cyberespace. Une recherche google sur « kabiyè » et ses variantes orthographiques révèle non moins de 152 000 pages web. La plupart sont écrites en français ou en anglais et donnent des informations à propos de la langue kabiyè. C’est déjà une potentialité de développement considérable dont la langue a bénéficié. Mais pour le moment, il y a très peu de sites écrits en kabiyè.

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FEPAK 2011, un succès apprécié

 

Le Festival Evala en Pays Kabyè (FEPAK) a tenu le pari de sa périodicité annuelle à KARA. La sixième édition a eu lieu du 16 au 24 juillet 2011, période des luttes traditionnelles Evala en pays kabyè, autour du thème « Les communautés étrangères et le brassage culturel à Kara ». Les manifestations étaient riches et variées en prestations des artistes humoristes, conteurs, chanteurs des groupes folkloriques des régions de la Kara et Maritime, des communautés étrangères résidant à Kara. L’éclat de toutes ces manifestations a été rehaussé par la présence de certaines personnalités politiques, administratives et diplomatiques mais aussi par le nombreux public de Kara. Le discours d'ouverture de la semaine FEPAK a été prononcé par le Ministre des Arts et de la Culture. M. Yacoubou Koumadjo HAMADOU était à Kara également dans le cadre de la lutte traditionnelle Evala que le Président de la République à présidée pendant toute une semaine. De Pya à Landa, de Lama à Sarakawa en passant par Lassa, Soumdina, Tchitchao, Yadè, Bohou, Kouméa, Tcharè, le Chef de l’Etat, Faure Essozimna Gnassingbé, a assisté aux empoignades dans tous les cantons de la Kozah et à Yaka dans Doufelgou.

 

L’ouverture solennelle du F.E.PA.K Edition 2011, a été prononcée par le Ministre des Arts et de la Culture le 16 Juillet 2011. Celui-ci, dans son discours de circonstance, a loué le mérite de l’événement qui est devenu un rendez-vous annuel de la culture Kabyè, un moment d’échanges entre les Togolais et le reste du monde. Auparavant, le Président du Comité National d’organisation a, dans son allocution, fait la genèse du FEPAK qui, selon lui, a atteint aujourd’hui l’âge de maturité après six années d’existence. La fin de cette partie officielle a fait place au déroulement des manifestations inscrites au programme du FEPAK. Edition 2011. C’est la chorale de l’Université de Kara (UK) qui, ce samedi 16 juillet, a donné le coup d’envoi des soirées culturelles et artistiques par des chants de louanges et de prières. Pendant cette soirée, le nombreux public présent sur l’esplanade de l’Hôtel Kara a pu apprécier et admirer la prestation des femmes de Tchitchao et de Yadè sur certains jeux en voie de disparition. La société de téléphonie mobile TOGOCEL, sponsor officiel de l'évènement FEPAK, a tenu en halène le public par des jeux et sketchs suivis de nombreux cadeaux.

 

Au deuxième jour des manifestations du FEPAK, l’ambiance a été entretenue par les groupes de la diaspora africaine vivant à Kara-ville et dans ses environs, notamment les communautés Béninoise et Ibo du Nigéria, sans oublier le groupe Tchimou (Kozah) et le groupe Idjombi de Solla (Binah). Le troisième jour des manifestations a été consacré à la comédie. Ainsi, au programme, il y avait la compagnie Oriki de Lomé, les femmes chanteuses de Cofac (Kara), le griot de Pagouda ainsi que les comédiens du Club UNESCO de l’Université de Kara. Le quatrième jour de FEPAK Edition 2011 a vu se succéder sur scène, plusieurs conteurs tels que Sanvi Alouwassio, David Ganda, Joseph Bessan ainsi que la prestation du célèbre griot TOM, dit TOM Le Griot. Pour revenir au principe des manifestations culturelles, les organisateurs du FEPAK avaient programmé pour le cinquième jour, le passage des groupes Adifo et Adjogbo venus des préfectures des Lacs et du Zio, sans oublier les peulhs de la région de la Kara ainsi que les communautés Béninoise et Yoruba.

 

En revanche, le sixième jour a été consacré à un concert musical animé par plusieurs artistes de la chanson togolaise, à l’instar de Josée Grâce Bénie, Monia TCHANGAÏ, Cécile MEBA, Bill NANDABA, Alla TOKO et Toyi KPANAKE. Tout comme lors des précédentes éditions, les organisateurs du FEPAK ont eu au programme, une colonie de vacances composée des enfants de 10 à 15 ans, venus des préfectures de l’Avé et des Lacs afin de sympathiser avec leurs homologues de la Kozah. La soirée du vendredi a été réservée à ces enfants qui, en dépit de leur jeune âge, ont su émerveiller le charmant public par leurs prestations riches d’enseignements. Il faut rappeler aussi que les organisateurs du FEPAK ont innové cette année en organisant un tournoi de Football féminin regroupant les équipes de la Kozah.

 

Le rideau est tombé totalement sur les manifestations du F.E.PA.K Edition 2011 par la grande finale du tournoi de Football féminin qui a eu lieu l’après-midi du samedi 23 juillet 2011, sur le terrain du CEG Tomdè. Il s’agissait d’une double confrontation qui a vu le CEG Kara-ville battre son homologue du CEG Tomdè (dans la finale des CEG) puis le Lycée Kara 1 l’emporter face à la formation de l’Université de Kara lors de la finale des ’’ grands’’.

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Réseau de transport en commun

60 cars sur les routes de Lomé et de Kara

 

Faure GNASSINGBE a inauguré le jeudi 08 mars 2012 la mise en route de 60 nouveaux cars pour la ville de Lomé et les Universités de Lomé et de Kara. En sa présence, président de la délégation spéciale de la ville de Lomé, le Contre-amiral Fogan ADEGNON a réceptionné, sur le site de la Foire Togo 2000, les autocars dont la gestion est assurée par la Société de Transport de Lomé (SOTRAL).

 

Evalués à trois milliards quatre cent millions (3.400.000.000) de francs CFA, les 60 cars ont été financés entièrement par les banques Togolaises. 45 sont destinés au transport urbain à Lomé et 15 seront remis aux Universités de Lomé et de Kara.

La Sotral va ouvrir très prochainement un certain nombre de lignes, dont, Adawlato-Zanguéra, Adawlato-Terminal du Sahel, Adawlato-Avépozo, Adawlato-Kégué, Boucle de Kodjoviakopé (Boulevard de la République – Boulevard du 13 janvier), Agoényivé – Adidogomé, Adidoadin- Ecole Française en passant par le pavé d’Aflao-Gagli (Djidjolé) et par l’Avenue François Mitterand.

 

 

Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA a séjourné pendant 48 heures au Togo Michel SIDIBE salue les performances du Togo et l’invite à une mobilisation de ressources internes

Arrivé le lundi 20 février 2012 au soir à Lomé, le Directeur exécutif de l’ONUSIDA, Dr Michel SIDIBE, a quitté la capitale togolaise le mercredi 22 février dans la matinée pour Accra au Ghana. Au cours de son séjour Dr SIDIBE a eu, le mardi 21 février, plusieurs entretiens et un panel de haut niveau à l’issue duquel il a tenu une conférence de presse. Le directeur exécutif de l’ONUSIDA a, lors de cette rencontre avec la presse togolaise, déclaré intéressante et productive sa visite au Togo, estimant que le pays a fait un progrès considérable dans la lutte contre le SIDA en stabilisant l’épidémie et en réduisant de 28% le nombre de nouvelles infections. « Les stratégies commencent à donner des résultats probants, car le Togo a augmenté de façon considérable l’accès aux médicaments des personnes infectées par le VIH. Au Togo, 20.000 personnes sont sous traitement réduisant du coup, le taux de mortalité des personnes infectées », a souligné Dr Sidibé. Il a enfin souhaité que la prévention et la sensibilisation contre le SIDA continuent, mais a regretté le fait que l’Afrique doit chaque fois attendre les fonds de l’extérieur pour lutter la pandémie : « le continent doit se mobiliser et ne doit plus attendre les fonds de l’extérieur ». Il pense que « le Togo doit tout faire pour pérenniser ses efforts dans la lutte contre le VIH en mobilisant plus de ressource financières » Il insiste même en précisant son idée : « Ma priorité c’est de mobiliser davantage les ressources pour la survie de la réponse contre le SIDA ». Le Togo dispose d’ailleurs d’un document de stratégie de mobilisation de ressources internes en étude. . Le point fort de son séjour aura été la rencontre avec le Premier Ministre, Premier Vice Président du CNLS-IST, Gilbert Fossoun HOUNGBO pour un tête à tête qui a été suivi d’un panel de haut niveau avec plusieurs ministres du gouvernement. Le Ministre de la Santé, Deuxième Vice Président du CNLS-IST, Professeur Charles Condi AGBA et le Coordonnateur National du SP/CNLS-IST, M. Abi Tchao TAGBA ont pris part à ce panel. Dr SIDIBE a eu également un entretien avec le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Togo. Il a eu à la suite une réunion de travail avec les Chefs d’agences du système des Nations Unies représentées au Togo. Dès son arrivée à Sanvee Condji le lundi, le patron de l’ONUSIDA a visité le Comité Frontalier de Lutte contre le Sida du projet corridor, le premier installé par le projet avec financement du Fonds Mondial de Lutte contre le sida. . Le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA, Dr Michel SIDIBE est arrivé à Lomé le lundi 20 Février 2012 en début de soirée pour une visite officielle de 48 heures. En provenance de Cotonou où il était arrivé dimanche, le Directeur Exécutif de l’ONUSIDA a été accueilli, à la frontière de Sanvee Condji aux environs de 17 heures 45 par le Ministre togolais de la Santé, Deuxième vice-président du CNLS-IST, Professeur. Charles Condi AGBA, le Coordonnateur National du Secrétariat Permanent du CNLS-IST, Monsieur Abi Tchao TAGBA, le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies, Madame Khardiata LO N’DIAYE, le Représentant de l’OMS, Dr. Pierre M’PELE ainsi que le Coordonnateur Pays de l’ONUSIDA, Monsieur Tamsir SALL. Les autorités politiques de la Préfecture des Lacs étaient également à la frontière, notamment le Préfet, Président du Comité Préfectoral de Lutte contre le sida, et le Président de la Délégation spéciale de la Commune d’Anèho. Dr Michel SIDIBE est accompagné dans son déplacement par le Responsable des Performances de l’ONUSIDA, Monsieur Roger SALLA TOUNGA, la Conseillère Régionale Chargée de l’appui aux pays de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, le Dr. Yamine CHAKKAR (ancienne Coordonnatrice ONUSIDA au Togo) et la Conseillère Régionale à la Communication, Madame Jeanne SECK. La dernière visite d’une autorité mondiale dans la lutte contre le sida remonte à juillet 2009 avec la visite du directeur exécutif du Fonds mondial de lutte contre le Sida, la tuberculose et le paludisme, Michel KAZATCHKINE, qui avait signé un accord de financement du 8ème round du projet VIH, Sida et paludisme au Togo. L'accord portait sur un montant de 81 millions d'euros soit un peu plus de 52 milliards de F CFA sur cinq ans. Monsieur Michel SIDIBE et sa suite, partis de Lomé ont poursuivi leur tournée au Ghana et en Côte d’Ivoire.

  

Mardi 28 février 2012

Deuxième Réunion du Groupe National de Référence en CCC en matière du VIH et des IST

 

La deuxième réunion du Groupe National de Référence en Communication pour le Changement de Comportements en matière du VIH et des IST (GNR CCC/VIH/IST) a eu lieu le mardi 28 février 2012 à la salle de Conférence N°1 du Secrétariat Permanent du CNLS-IST. La réunion avait à l’ordre du jour, conformément à la décision de la première réunion tenue le 27 juillet 2011, « l’élection de membres du bureau ».

 

Présents

1

SEHONOU Komi Céphas

Chargé com RAS+

90 33 36 76/ 99459784

Sehonou.pierre@yahoo.com

2

GNASSE K. Atinèdi

Responsable com SP/CNLS-IST

90 13 64 75/99463747

gnassea@cnlstogo.tg

atgnas@yahoo.fr

3

SODJI Dométo

Président Plate-Forme OSC VIH

90 12 37 57 Famme_togo@yahoo.fr

4

MOROUMA Kpatéga

Membre RMPP

90 39 13 98 morouma@yahoo.com

5

BAFEI Brigitte

SG de LND Togo

90 01 38 88

mbafei@yahoo.com

6

TCHANDAO Piabalo

Memnre Noyau Antisida Ministère Communication

90 30 19 87

tchandao@yahoo.fr

Excusés

7

TCHAGOU John

Communication PSI

 

8

KABA Essodinamondom

Directeur Exécutif CommunicAfric

 

9

ADJARI Maurice

PNLS-CCD

 

           

 

La réunion a été présidée par le Responsable communication du SP/CNLS-IST, M. Atinèdi GNASSE. En introduction, il a rappelé la décision de la réunion du 27 juillet 2011 et, après adoption de cet ordre du jour à l’unique point, ouvert les candidatures. Es candidatures concernent les postes de Président et de deuxième Rapporteur. Au poste de Président, il n’y a pas eu de volontaire et des propositions ont été enregistrées en faveur de Mme Kpatéga MOROUMA et de M. Raymond SODJI. Mme MOROUMA s’étant désisté, M. SODJI, seul candidat en lice, a été élu lors d’un vote secret, selon les résultats suivants :

Inscrits :                                 6

Votants :                                6

Suffrages exprimés :           6

Voix pour :                             6

Face à cette situation qui place à la tête du GNRCCC le Président de la Plate Forme, il a été décidé que le rapporteur aille à un autre secteur. A la suite de ce consensus, et pour le second poste, la seule candidature enregistrée est celle de Mme MOROUMA. Elle a été élue par un vote secret.

Inscrits :                                 6

Votants :                                6

Suffrages exprimés :           6

Voix pour :                             6

 

Après ces élections, le Bureau du GRN CCC/VIH/IST se compose comme suit :

 

Poste

Nom et Prénom(s)

Structure de provenance)

Président

M. Raymond SODJI

Plate forme de la société civile)

1er Rapporteur

M. Atinèdi GNASSE

Secrétariat Permanent CNLS-IST

2ème Rapporteur 

Mme Geneviève Kpatéga MOROUMA

Réseau Média Population Plus

 

Le Président élu a remercié les membres du GNR CCC/VIH/IST pour la confiance qui lui a été faite et s’est engagé à « mettre le maximum d’efforts pour faire fonctionner le GNR et veiller à l’éthique dans la communication. »

 

Avant de lever la séance, le Président a fixé la prochaine réunion pour le mardi 20 mars à 15heures. La séance qui a débuté à 10h 58 a été levée à 12 heures.

 

Fait à Lomé le 28 février 2012

 

Le Rapporteur

 

 

Atinèdi GNASSE

 

 

  

 

La numérotation téléphonique au Togo passe à huit chiffres à partir du 7 août 2011

 

Pour Togo télécom, les nouveaux numéros commenceront par 2.
Ajouter simplement le chiffre 2 devant l’ancien numéro

221 61 44 devient 22 21 61 44

660 61 62 devient, 26 60 61 62

 

Numéros Togocel


Pour les numéros commençant de 90 à 99 remplacer le 1er chiffre par 90

Exemple : 901 00 01 devient 90 01 00 01

Pour les numéros commençant de 04 à 0

 

9 et de 81 à 85 remplacer le 1er chiffre par 91

Exemple : 045 29 10 devient 91 45 29 10

834 56 20 devient 91 34 56 20

Pour les numéros commençant de 72 à 76 remplacer le 1er chiffre par 92

Exemple : 762 04 01 devient 92 62 04 01

 

Numéros Moov


Pour les numéros commençant de 01 à 05 et de 84 à 87 remplacer le 1er chiffre par 98

Exemple : 011 30 40 devient 98 11 30 40

845 20 80 devient 98 45 20 80

Pour les numéros commençant de 5, 7et 9 remplacer le 1er chiffre par 99

Exemple : 521 30 40 devient 99 21 30 40

701 10 80 devient 99 01 10 80

945 20 80 devient 99 45 20 80

 

Numéros d’urgence :
Seuls les numéros d’urgence 117, 118 et 172 ne changeront pas. Pour les numéros de l’Opération Araignée, il faut remplacer le 1 par le 12. Exemple : le 144 devient 1244.

 

Pour les numéros verts commençant par 800, il faut remplacer 800 par 8000. Pour les numéros à coût partagé commençant par 801, remplacer le 801 par 8100.

  

 

 

 

     Initiatives Afrique Communication

Tél : 00 228 9 136 475 Email communicafric@yahoo.fr sagozan@zephyr.tg

 

   

Journée de Réflexion sur la date du 20 juillet 1914, date de la première liaison radio entre l’Afrique et l’Europe

Lomé le 27 août 2010 à la salle de conférence du SP/CNLS-IST

  

I- Introduction

 

Le vendredi 27 août 2010, s’est tenue à la Salle de Conférence du SP/CNLS-IST, une journée de Réflexion organisée par l’association Initiatives Afrique Communication (CommuncAfric). La rencontre a eu pour thème : « Le 20 juillet 1914, une liaison historique : et après ». 

 

Rencontre a débuté à 09h 50 pour prendre fin à 11h 25 sous la présidence du représentant du Ministère de la Communication, le Conseiller Technique chargé des TIC, M. Toyitom AMELETE. A la table d’honneur, celui-ci était entouré du président de CommunicAfric E. KABA, du président de l’Union des Journalistes Indépendants du Togo Credo TETEH et du représentant de la Directrice de l’Agence Togolaise de presse, M. EYEBIYI Kokouvi Adeyèmi.  

 

La Journée s’est déroulée en deux phases : la cérémonie d’ouverture et la session d’échanges.

 

II- La cérémonie d’ouverture

 

Le discours de bienvenue a été prononcé par le Responsable Exécutif de l’association CommunicAfric, M. Essodinamodom KABA.

 

M. Kaba a affirmé dans son intervention que « le sujet qui nous réunit ici s’apparente à l’origine de la radio au Togo. Et ce qui nous préoccupe est le fait historique que constitue la première liaison radio par télégraphie sans fil entre deux continents, l’Afrique et l’Europe, et dont le Togo a l’honneur d’abriter la station émettrice. Il s’agit de la Station Relais de Kamina, appelée TSF de Kamina dans l’Ogou »

 

Ainsi, il a donné quelques dates repères dans l’histoire du TSF de Kamina. Ces repères vont du 08 décembre 1913, date du premier échange de signaux radio entre Kamina et Nauen en Allemagne, au 20 juillet 1914, date à laquelle la station radio de Kamina est devenue officiellement opérationnelle. Elle n’émit que pendant exactement un mois. En effet le 24 août 1914 la station de Kamina est détruite par les forces allemandes encore en résistance face aux forces françaises et anglaises en pleine première guerre mondiale.

 

L’orateur a insisté sur le fait que la station de Kamina était une véritable performance pour l'époque des grandes ondes puisqu'elle permettait de communiquer directement avec Berlin et avec les navires en croisière dans l'Atlantique Sud.

 

Pour lui, « la date du 20 juillet comporte une valeur de fierté nationale qui interpelle les Togolais dans la réflexion à mener pour garder un lien psychologique et d’esprit entre le niveau de performances des technologies de 1914 et des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’offre de services communicationnels et télécommunicationnels au Togo ».

 

Le discours d’ouverture a été prononcé par le représentant du Ministère de la Communication, le Conseiller Technique chargé des Technologies de l’Information et de la Communication, M. Toyitom AMELETE.

D’entrée, celui-ci a laissé entendre que « Kamina constitue un des plus importants épisodes de la colonisation allemande au Togo, car les historiens et intellectuels togolais l’appellent ’’la mythique station’’, ou encore ’’la prouesse la plus technique des Allemands’’ en son temps ».

 

M. AMELETE a qualifié le TSF de Kamina de « préhistoire de la radiodiffusion » du Reich allemand au Togo, avant d’estimer qu’ilIt focuses wireless telegraphy, where the Telefunken Company succeeded internationally withétait « un bon présage, déjà à cette époque, pour la communication au Togo ». Seulement, il s’interrogea sur ce que devient aujourd’hui « cet ancêtre de la Radio dans notre pays ».

 

« Malgré sa brève existence, il est aujourd’hui un symbole pour nous. Puisque, en 1914, c’est un jour du mois d’août, que la station de Kamina a été détruite. Et comme pour marquer la continuité entre cet exploit technologique et la radio moderne, c’est aussi un jour du mois d’août, 39 ans plus tard, que la première radio togolaise a commencé ses émissions régulières. Il s’agit de Radio Lomé dont le service régulier a démarré le 13 août 1953 » a conclu le représentant du Ministre de la Communication.

 

III- La session d’échanges

 

La cérémonie d’échanges a été ouverte par la présentation des objectifs de la Journée par le consultant permanent de CommunicAfric Atinèdi GNASSE.

 

3.1 La présentation des objectifs de la Journée de Réflexion 

 

M. GNASSE a dans sa présentation justifié l’historicité du TSF de Kamina. Il est un fait « historique » parce qu’il est un fait « important » a-t-il dit. Citant Henri-Irénée Marrou, il a affirmé que : « L’histoire est la relation, la conjonction établie, … entre… le passé vécu par les hommes d’autrefois, le présent où se développe l’effort de récupération de ce passé au profit de l’homme et des hommes d’après »

 

C’est pourquoi, « le Togo ne doit pas oublier un des événements importants de son histoire qu’est la date du 20 juillet 1914, date à laquelle a eu lieu la première liaison radio Afrique-Europe à partis de la Télégraphie Sans Fil (TSF) de Kamina, près d’Atakpamé, en reliant Berlin en Allemagne ».

      

La mission de cette initiative est de contribuer à « immortaliser cette date » et ensuite « en faire une date de réflexion collective ». Le souci étant de « susciter un orgueil national dans la capacité du Togo de faire des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) la pierre angulaire du développement national » affirme l’orateur.

 

3.1.1 Objectifs de la journée de réflexion

 

Si la performance technologique de la période coloniale est partie du Togo, il est une obligation historique de maintenir cet esprit et faire rayonner le Togo à travers cette performance. Mais surtout il est indispensable de faire de la communion autour de cet événement un levain de la communication sociale et donc du développement à la base. La journée de réflexion a pour objectif principal de créer une réflexion continue autour de la date du 20 juillet 1914.

 

3.1.2 Objectifs spécifiques

 

Les objectifs spécifiques de la Journée de Réflexion sont de :

-          Rappeler le processus de la naissance du TSF de Kamina

-          Réfléchir sur les avantages que l’on peut en tirer aujourd’hui pour demain

 

3.2 Les discussions

 

La présentation de M. GNASSE a débouché sur des discussions qui ont été parfois passionnées. Lors des débats, les participants ont manifesté un vif intérêt pour le sujet. Ils ont ainsi fait des témoignages, des constats et des recommandations.

 

3.2.1 Témoignages de participants

1-       Lors de mes études à Dakar, un professeur en parlant de l’histoire de la radio en Afrique n’évoquait jamais le cas de Kamina et ne parlait que du Sénégal. L’aspect technologique et l’importance du TSF étaient ignorés.

2-       Ce qui est resté dans les mémoires des gens à Atakpamé quand on parle de Kamina, c’est que c’était un centre de redressement

3-       J’ai fait des études à New Delhi en Inde. Notre professeur de Médias et Développement, un Allemand parlait toujours de la date du 20 juillet 1914 et de Kamina comme référence de la radio en Afrique.

 

Constats

©       Si les Togolais ne valorisent pas eux-mêmes la date du 20 juillet 1914, personne ne le fera à leur place

©       Il y a un problème d’archivage pour conserver notre patrimoine

©       J’ai visité la maison des esclaves à Agbodrafo et j’ai pu découvrir que l’esclavage a vraiment existé au Togo. Mais rien n’est fait jusqu’à récemment pour récupérer ce fait historique.

©       On dirait que certains veulent effacer ou contribuer à effacer certaines dates de la mémoire collective

©       La nostalgie que certains ont du passage des Allemands au Togo contraste avec l’attitude que les Togolais ont vis-à-vis des réalisations allemandes. N’est-ce pas une question de conflit d’intérêt

©       Il se pose aujourd’hui un problème de communication et les journalistes sont interpellés

©       Il y a d’autres dates oubliées de l’histoire du Togo. Si nous réussissons celle du 20 juillet 1914, d’autres suivront

©       Nous sommes mieux placés pour parler de nous-mêmes. Nous devons savoir quelles sont nos valeurs et comment les défendre.

©       Les médias sont interpellés

Propositions

Dans son discours d’ouverture le Conseiller Technique du Ministre de la Communicaation, M. Toyitom AMELETE, représentant le Ministre de la Communication, a indiqué, en signe d’engagement, et citant son Ministre, que « le Ministère de la communication prendra les dispositions nécessaires pour contribuer à immortaliser le site et à protéger les vestiges dans une dynamique de développement national. Et parmi les moyens qui seront mis à contribution pour atteindre cet objectif, l’on compte la radio en laquelle Mac Luhan a vu « le pouvoir d’engager les gens en profondeur ».

CommunicAfric doit :

-          contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

-          faire un projet d’envergure nationale sur Kamina

-          Associer et fédérer les représentants de l’ambassade d’Allemagne. Ambassade de France, les chercheurs

-          faire un plan d’action global sur le comment restaurer la date avec des étapes claires, des actions identifiées et des responsabilités et tâches distribuées

-          identifier des sujets de débats

-          créer un comité scientifique multisectoriel pour la recherche des informations sur Kamina (Historiens, journalistes, populations de Kamina, etc.). Dr Simtaro, M. Amégbléamé sont des références dans le domaine. Simtaro avec la sortie de ses étudiants vers Kamina.

 

Les journalistes peuvent :

-          contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

-          mener des investigations sur Kamina,

-          mener des débats et des émissions pour dire que la radio a commencé au Togo.

-          pouvoir offrir les clés de comprendre les mutations et la manière dont cela influence nos modes de vie. Et pour le faire, il faut que le journaliste soit cultivé. Le TSF de Kamina fait partie de cette culture

-          voir l’aspect Kamina dans la manière de parler en radio (présenter le sujet, les angles, le traitement, les voix pour les présenter

-          ne pas faire comme si on découvre Kamina aujourd’hui

-          travailler sérieusement sur cette date

      

Les décideurs (Ministère de la Communication et Ministère des Télécommunications) doivent :

@     restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

@     accorder une importance aux faits historiques

@     susciter des activités de leur immortalisation et de leur protection

@     définir une politique et une stratégie de protection et de conservation de nos archives

 

Les chercheurs et universitaires doivent

     contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

     orienter leurs activités vers Kamina

     susciter des travaux de recherche sur le sujet

 

Les étudiants peuvent :

     contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

     réaliser des mémoires sur Kamina

 

 

 

 

 

 

Tableau de recommandations

Acteurs

Actions

CommunicAfric

Contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

faire un projet d’envergure nationale sur Kamina

Associer et fédérer les représentants de l’ambassade d’Allemagne. Ambassade de France, les chercheurs

faire un plan d’action global sur le comment restaurer la date avec des étapes claires, des actions identifiées et des responsabilités et tâches distribuées

identifier des sujets de débats

créer un comité scientifique multisectoriel pour la recherche des informations sur Kamina (Historiens, journalistes, populations de Kamina, etc.). Dr Simtaro, M. Amégbléamé sont des références dans le domaine. Simtaro avec la sortie de ses étudiants vers Kamina.

Les décideurs (Ministère de la Communication et Ministère des Télécommunications)

restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

accorder une importance aux faits historiques

susciter des activités de leurs immortalisation et de leur protection

définir une politique et une stratégie de protection et de conservation de nos archives

Les chercheurs et universitaires

contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

orienter leurs activités vers Kamina

susciter des travaux de recherche sur le sujet

Les étudiants

contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

réaliser des mémoires sur Kamina

Les journalistes

contribuer à restaurer le TSF de Kamina et immortaliser la date du 20 juillet 1914

mener des investigations sur Kamina,

mener des débats et des émissions pour dire que la radio a commencé au Togo.

pouvoir offrir les clés de comprendre les mutations et la manière dont cela influence nos modes de vie. Et pour le faire, il faut que le journaliste soit cultivé. Le TSF de Kamina fait partie de cette culture

voir l’aspect Kamina dans la manière de parler en radio (présenter le sujet, les angles, le traitement, les voix pour les présenter

ne pas faire comme si on découvre Kamina aujourd’hui

travailler sérieusement sur cette date

 

 

Les annexes

 

 

Annexe 1 : Allocution de bienvenue du Responsable Exécutif de CommunicAfric

 

Journée de Réflexion sur la date du 20 juillet 1914, date de première liaison radio entre l’Afrique et l’Europe

Thème : « Le 20 juillet 1914, une liaison historique : et après »

Lomé le 27 août 2010 à la salle de conférence du SP/CNLS-IST

 

Madame la Ministre des Postes et Télécommunications,

Monsieur le Ministre de la Communication,

 

Mesdames et Messieurs les responsables des sociétés et services d’information, de communication et de télécommunication,

 

Mesdames et Messieurs les praticiens de l’information, de la communication et des télécommunications,

Chers invités,

 

Mesdames et Messieurs

 

Initiatives Afrique Communication, en acronyme CommunicAfric, est une association soucieuse des questions de communication et de télécommunication. Elle a pour terrain de prédilection la communication sociale et l’on sait quelle valeur les medias et notamment la radio ont sur la communication sociale.

 

Dans ce souci, CommunicAfric initie des réflexions sur des sujets de communication dans l’objectif de susciter des débats, de conduire à des éclairages et de contribuer à l’amélioration de la communication sous toutes ses formes.

 

Le sujet qui nous réunit ici s’apparente à l’origine de la radio au Togo. Et ce qui nous préoccupe est le fait historique que constitue la première liaison radio par télégraphie sans fil entre deux continents, l’Afrique et l’Europe, et dont le Togo a l’honneur d’abriter la station émettrice. Il s’agit de la Station Relais de Kamina, appelée TSF de Kamina dans l’Ogou.

 

Sans aller trop loin dans l’histoire, nous donnons quelques dates repères dans l’histoire du TSF de Kamina. Le 08 décembre 1913, premier échange de signaux radio entre Kamina et Nauen en Allemagne. En janvier 1914, les travaux de construction sont terminés. Suivit une période de test des équipements. Le 15 mars 1914, la station côtière commença ses essais à Togblékopé. Le 20 juillet 1914, la station radio de Kamina est officiellement opérationnelle. Elle n’émit que pendant exactement un mois. En effet les 4 et 5 août 1914, les Anglais ont coupé les câbles sous marins reliant l’Afrique.

 

Le 08 août 1914, la station de Lomé a abandonné ses émissions et le 24 août la station de Kamina est détruite par les forces allemandes encore en résistance. La station de Kamina était une véritable performance pour l'époque des grandes ondes puisqu'elle permettait de communiquer directement avec Berlin et avec les navires en croisière dans l'Atlantique Sud.

 

Une autre station d'émission, en construction à Togblékopé à 18 km de Lomé, devait servir aux communications avec les bâtiments en mer ainsi qu'avec Douala.

 

Depuis 1953, c’est Togblékopé qui abrite les installations de haute fréquence de la première radio officielle togolaise : Radio Lomé, qui nous a offert pendant des années le bonheur d’écouter la radio, de s’évader, d’être informer de partager nos sentiments. Aujourd’hui, le Togo compte des dizaines de radios et de télévisions qui nous font rêver tous. Les télécommunications nous offrent une gamme variée de services de communication rapide avec le monde entier.

 

Mais après 50 ans d’indépendance nationale, le paysage des Technologies de l’information et de la communication est-il satisfaisant et répond-il aux attentes des consommateurs togolais.

 

Le TSF de Kamina était en son temps un outil technologique de taille et aujourd’hui représente une raison de fierté nationale pendant que cela nous fait penser au niveau de performance des Technologies de l’Information et de la Communication au Togo. Alors la date du 20 juillet 1914 comporte donc une valeur historique à récupérer au moment où tous les pays fouillent leur histoire pour offrir quelque chose de particulier au monde. En résumé, la date du 20 juillet comporte une valeur de fierté nationale qui interpelle les Togolais dans la réflexion à mener pour garder un lien psychologique et d’esprit entre le niveau de performances des technologies de 1914 et des Technologies de l’Information et de la Communication dans l’offre de services communicationnels et télécommunicationnels au Togo.

 

Je vous remercie.

 

Annexe 2 : Discours d’ouverture du Conseiller NTIC du Ministre de la Communication

Journée de Réflexion sur la date du 20 juillet 1914, date de première liaison radio entre l’Afrique et l’Europe

Thème : « Le 20 juillet 1914, une liaison historique : et après »

Lomé le 27 août 2010 à la salle de conférence du SP/CNLS-IST

 

Discours du Ministre de la Communication

M. Djimon ORE

Présenté par Toyitom AMELETE, Conseiller Technique du Ministre, chargé des TIC

 

Monsieur le Président de l’association Initiatives Afrique Communication,

Messieurs les responsables des sociétés de communication et télécommunications,

Mesdames et Messieurs les journalistes ;

Chers invités ;

Mesdames et Messieurs

 

Je voudrais vous souhaiter la bienvenue en ces lieux à l’occasion de la Journée de Réflexion sur la date du 20 juillet 1914, date de première liaison radio intercontinentale entre l’Afrique et l’Europe et dont le thème est : « Le 20 juillet 1914, une liaison historique : et après ».

 

Kamina constitue un des plus importants épisodes de la colonisation allemande au Togo, car les historiens et intellectuels togolais l’appellent « la mythique station », ou encore « la prouesse la plus technique des Allemands » en son temps. En effet, la déclaration de guerre de 1914 a entraîné une accélération des essais et développements des télécommunications dans le Reich allemand comme partout en Occident.

 

Les liaisons téléphoniques par câble ayant été interrompues dès la déclaration de guerre, l’empire allemand avait un besoin stratégique et vital de disposer d'une possibilité de liaison "sans fil" avec ses alliés et d'assurer le contact avec sa marine militaire. Jusqu'au commencement de la guerre en août 1914, seule la station relais sans fil de Kamina émettait régulièrement malgré les nombreuses tentatives dans les autres colonies allemandes.Cette station devrait devenir la jonction de communication sans fil avec les autres stations en Afrique, notamment avec le Cameroun et le Sud Ouest Africain. Certes, des avancées notables avaient été enregistrées dans ces différentes installations radios à l’époque, mais aucune n’avait pu n’avait pu émettre régulièrement.

 

Le TSF de Kamina peut ainsi s’inscrire comme élément de This article surveys the prehistory of broadcasting in the German Reich. la préhistoire de la radiodiffusion du Reich allemand basée sur la It focuses wireless telegraphy, where the Telefunken Company succeeded internationally with its télégraphie sans fil. Il était un bon présage, déjà à cette époque, pour la communication au Togo. Mais que devient cet ancêtre de la Radio dans notre pays. Malgré sa brève existence, il est aujourd’hui un symbole pour nous. Puisque, en 1914, c’est un jour du mois d’août, que la station de Kamina a été détruite. Et comme pour marquer la continuité entre cet exploit technologique et la radio moderne, c’est aussi un jour du mois d’août, 39 ans plus tard que la première radio togolaise a commencé ses émissions régulières. Il s’agit de Radio Lomé dont le service régulier a démarré le 13 août 1953.

 

La radio est toujours de nos jours, un outil de communication puissant et Brecht a dédié au poste transistor quelques vers que je me fais le plaisir de rappeler :

 

« Petite boîte que j’ai serrée contre moi dans ma fuite,

………………………………………………………………………

Promets-moi de ne pas devenir muette tout d’un coup ! »

 

La radio, devenue un bien public, ne pouvant devenir muette, les Togolaises et les Togolais ne devront pas être muets sur le devenir de l’ancêtre de la radio au Togo. Le Ministère de la communication prendra les dispositions nécessaires pour contribuer à immortaliser le site et à protéger les vestiges dans une dynamique de développement national. Et parmi les moyens qui seront mis à contribution pour atteindre cet objectif, l’on compte la radio en laquelle Mac Luhan a vu « le pouvoir d’engager les gens en profondeur ». Bonne session à tous.

Je vous remercie

Annexe 3 : Objectifs de la Journée présentés par le Consultant

 

Objectifs de la Journée de réflexion

 

Partant du principe que l’histoire est un récit de choses dignes de mémoire, nous reconnaissons avec Hegel que « ce que nous sommes, nous le sommes historiquement ».

 

Un événement « historique » est un événement « important ». Il est important du fait qu’il est déterminant : l’avenir de l’humanité dépend en quelque sorte de lui. « L’histoire est la relation, la conjonction établie, par l’initiative de l’historien, entre deux plans d’humanité, le passé vécu par les hommes d’autrefois, le présent où se développe l’effort de récupération de ce passé au profit de l’homme et des hommes d’après » affirme Henri-Irénée Marrou (De la connaissance historique, Paris, Seuil, 1964, p. 37).

 

Par rapport à ces évidences, le Togo ne doit pas oublier un des événements importants de son histoire qu’est la date du 20 juillet 1914, date à laquelle a eu lieu la première liaison radio Afrique-Europe à partis de la Télégraphie Sans Fil (TSF) de Kamina, près d’Atakpamé, en reliant Berlin en Allemagne.

 

Le 20 juillet 2009, l’association Initiatives Afrique Communication, en abrégé CommunicAfric, a lancé l’idée de commémoration de la date du 20 juillet 1914. « L’objectif de cette initiative est : d’abord d’immortaliser cette date et ensuite d’en faire une date de réflexion collective », lisait-on dans le communiqué de presse. Le souci étant de « susciter un orgueil national dans la capacité du Togo de faire des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) la pierre angulaire du développement national » précise le communiqué de presse. C’est pour cette raison que CommunicAfric a initié cette année 2010 une journée de réflexion pour une fois encore marquer la date du 20 juillet. Le thème de la journée est : « Le 20 juillet 1914, une liaison historique : et après ».

 

Objectifs de la journée de réflexion

 

Objectif principal

 

La journée de réflexion a pour objectif de créer une réflexion continue autour de la date du 20 juillet 1914.

 

Objectifs spécifiques

 

Les objectifs spécifiques de la Journée de Réflexion sont de :

-          Rappeler le processus de la naissance du TSF de Kamina

-          Réfléchir sur les avantages que l’on peut en tirer aujourd’hui pour demain

 

Car, si la performance technologique de la période coloniale est partie du Togo, il est une obligation historique de maintenir cet esprit et faire rayonner le Togo à travers cette performance. Mais surtout il est indispensable de faire de la communion autour de cet événement un levain de la communication sociale et donc du développement à la base.

 

Annexe 4 : Agenda

 

Agenda

 

08h 30 : Arrivée et installation des invités

08h 55 : Arrivée des Ministres

09h 00 : Cérémonie d’ouverture

      Présentation du contexte par le Responsable Exécutif de CommunicAfric

      Discours du Ministre de la Communication

      Discours d’ouverture du Ministre des Postes et Télécommunications

 

09h 30 : Travaux

      Présentation des Objectifs de la Journée de Réflexion sur la date du 20 juillet 1914

      Echanges sur la valeur ajoutée de la Station Relai de Kamina

      Recommandations

 

 

 

 

Annexe 5 : La journée de réflexion en images

 

Annexe 6: Coupure de presse

 

Publié le 28/08/2010 à 19:09 par afriquinfos Tags : togo allemagne association vestiges histoire

 

 

La première liaison radio sans fil en Afrique est partie du Togo plus précisément de Kamina dans l’Ogou. Malheureusement cet évènement suscite aujourd’hui peu d’intérêt et c’est pour éviter qu’il ne tombe définitivement dans l’oubli que l’Association Initiative Afrique Communication a organisé hier une conférence de presse dont le but est de valoriser ce qui était un exploit à l’époque.

 

 Pour cette Association, l’événement a une valeur historique et il faut l’immortaliser. L’Association compte améliorer, approfondir les recherches sur les vestiges de Kamina et ce qu’on peut en faire, qu’est-ce qu’on peut en tirer pour l’améliorer notre communication ou notre système de communication aujourd’hui.


Quand la communication avait commencé dans ces années au Togo beaucoup de pays n’étaient pas au niveau du Togo et nous pensions que c’est une prouesse qu’il faut valoriser, qu’il faut mettre à profit et à partir de cela faire un sursaut d’orgueil national et améliorer les performances technologiques en matière de télécommunication et de l’information », a déclaré le président de l’Association Initiative Afrique Communication.

 

C’est le 20 juillet 1914 que la première communication en l’Afrique et l’Europe via Berlin à partir de radio Kamina a eu lieu. Mais cette radio sera détruite un mois plus tard par les Allemands car sentant leur défaite imminente.

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NB: Le meme texte a été publié le meme jour par icilome.com

 

Annexe 7: Liste de présence

Liste de présence

Nom et Prénom(s)

Institution et Fonction

Téléphone

E-mail

1

BATABA Mélissa

Journaliste Togo Presse

927 24 42

 

2

BARARMNA Louis

Africabusiness.com

089 64 29

lkarbonn@yahoo.fr

3

Dodji KETOHOU

Journ ACP Inter

769 65 15

ketohoukokokou@yahoo.fr

4

MADJI H. Constant

Jounaliste Le messager

993 76 35

hallconstant@yahoo.fr

5

GADESSEH Koffi Toussaint

Photojournaliste ATOP

914 15 92

tgadarios@yahoo.fr

6

ALI Kevin

Photojournaliste ATOP

982 36 93

ali_pinouwe2002@yahoo.fr

7

BOROMBOZOU Bernard

TVT

920 90 23

 

8

TALIKPETI Régis

Dounia Le Monde

988 11 65

registalkpeti@yahoo.fr

9

BAKPESSI Mathias

Radio Lomé

935 63 86

mathiasbakpessi@yahoo.fr

10

KATO Christiana

Journaliste Radio Lomé

918 15 55

katotiana@yahoo.fr

11

KELENGA Victor

TIC Radio Lomé

901 29 19

vkelenga@yahoo.fr

12

FAWIE Eglou

Thérapeute

956 85 60

 

13

ADJIBODIN Thibaut

Le Contemporain (DP)

917 79 39

lecontemporain@yahoo.fr

14

BAKALI Jean-Claude

Le Patriote (Red Chef)

078 12 30

Lepatriote2006@gmail.com

15

SANVEE Emile

Zéphyr journaliste

930 75 35

emilesanvee@yahoo.fr

16

TODO Joel

Santé Education

932 54 52

mtodoalipui@gmail.com

17

AMOUH Bienvenu

L’œil d’Afrique (journaliste)

012 66 78

231 82 51

Amouh95@yahoo.fr

18

AWOUGNON Yves

X Solaire (Journaliste)

918 22 78

yvesolaire@yahoo.fr

19

KOUGBLENOU Ayaovi

IMET Informaticien webmaster

910 68 69

336 73 15

ayaovi@togo-imet.com

20

ATTISSO Jean Baptiste

L’Indépendant Express (Red Chef)

741 16 66

946 17 57

jibekaza@yahoo.com

21

TAJUDEEN Waliyullah

Le Canard Indépendant

940 13 14

slimtag@gmail.com

22

AMOUZOU Habib

Légende FM

923 24 44

habib.complus@yahoo.fr

23

KOKOURA Germain

agoravox.com

740 85 41

gkokoura@gmail.com

24

DOUBIDJI Hélène

togozinz.com

090 30 65

 

25

AMELETE Toyitom

Conseiller Tech Ministère Communication

934 30 39

toyitomamelete@gmail.com

26

YOVO Timothée

Métropolys

754 14 49

tyocker@yahoo.com

27

AGBENYA Junior

Forum de La semaine

045 80 34

koffigane@yahoo.com

28

FARAM Akaka

ATOP

857 62 87

santebas@yahoo.fr

29

AKUE Lyna

Légende FM

041 77 20

princesselyna@yahoo.fr

30

YEBOVI Mawulé

ATOP

968 65 27

journalambassadeur@yahoo.fr

31

AMAGLI Foli Alodé

ESEC (Ecole Supérieure des Etudes Cinématographiques)

904 69 44

eseclome@gmail.com

32

EYEBIYI Kokouvi Adeyemi

ATOP

915 36 32

yemiriche@yahoo.fr

33

ABOTSI Jean

Etoile du Matin

926 60 75

jeanustg@yahoo.fr

34

HEDEDZI Jean Koffi

Matinée Internationale

926 16 30

johnkofbad@yahoo.fr

35

GNASSE Atinèdi

Consultant Indépendant

913 64 75

atgnas@yahoo.fr

36

HOUETOGNON Ange

Responsable Secrétariat, Relations Extérieures et Presse CommunicAfric

 

 

37

KABA Essodinamodom

Responsable Exécutif CommunicAfric

 

 

 

 

 

 

 

ATELIER DE RESTITUTION SUR LA SECURISATION DES PRODUITS DE LA SANTE DE LA REPRODUCTION (SPSR)

Lomé le 14 octobre 2008.

 

LE RAPPORT

 

Introduction

 

Du 5 au 9 novembre 2007 s’est tenu à Mbodiene au Sénégal, l’Atelier Régional sur la Communication et le Plaidoyer en matière de la SPSR dans les Média pour les Communicateurs de l’Afrique Francophone.

Les membres du Réseau Média Population Plus (RMPP) qui ont participé à cet atelier, à savoir M. Franck Ayawo ASSAH de Crocodile et Panapress, Mme Dorothée TABIOU-IBRAHIMA de la TVT et Mme Kpatéga MOUROUMA-TISSOGA de Radio Lomé ont procédé à la restitution de leurs acquis à leurs pairs togolais le 14 octobre 2008 au cours d’un Atelier organisé à cet effet à l’Hotel Novéla Star à Lomé.

Cet atelier organisé par le Réseau Media Population Plus (RMPP) en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a pour thème « Le rôle des médias dans la promotion de la SPSR ». Un thème qui a fait l’objet de 4 communications animées par les trois participants à l’atelier sous-régional de Mbodiene.

 

L’ouverture des travaux

 

Les travaux proprement dits de l’atelier ont démarré après une pause café de 25 minutes (10h à 10h 25) qui a fait suite à la cérémonie d’ouverture marquée successivement par le Mot de bienvenue du Président du RMPP, M. Atinèdi GNASSE, le Discours de M. Fidelis Zama Chi, Représentant du FNUAP-Togo lu par le Docteur Yawo AGBIGBI, Chargé de Programme de santé de la Reproduction et l’allocution d’ouverture prononcé par le Coordonnateur des projets financés par le Système des natios unies au Togo, M. DOEVI Abekkoé Dodzi.

 

Dans son mot de bienvenue, Monsieur GNASSE Atinèdi a d’abord exprimé ses sincères remerciements à l’UNFPA pour son soutien indéfectible aux questions liées à la promotion de la population avant de situer les participants sur le bien fondé de l’atelier qui n’est autre que « le partage » des connaissances acquises par les trois participants à l’atelier de Mbodiene en vue d’une appropriation par leurs confrères du pays aux bénéfice des populations.

 

Le Président a également remercié les autres partenaires qui ont appuyé le Réseau dans bien de domainees, notamment l’Association Togolaise pour le Bien-Etre Familial (et son partenaire l’UNIFEM-Dakar) en matière de genre et droits humains et aussi dans l’appui à certains médias pour la production et les exercices de terrain. Il a enfin remercié le Secrétariat Permanent du CNLS-IST, grâce auquel, le Réseau Média Population Plus a lancé en 2007 le projet intitulé « La contribution des journalistes au renforcement des compétences contre les comportements à risques lors des manifestations culturelles traditionnelles ».

 

 

 

Dans son discours lu par Monsieur Yawo Agbigbi, le Représentant du FNUAP-Togo a adressé aux membre du RMPP ses reconnaissances de voir se tenir un tel atelier à un moment où le besoin se fait de plus en plus grand  de communiquer davantage avec les populations en matière de Santé de Reproduction.

 

« Plus que votre simple participation à l’Atelier de Dakar sur la communication en matière de Sécurisation des produits de la santé de la reproduction, la décision de répercuter les connaissances acquises sur vos pairs communicateurs, dénote d’un intérêt perçu sur le sujet. Je me réjouis et me félicite pour l’atelier qui se tient ce jour à cet effet », tels ont été les propos de M. Fidelis Zama Chi à l’endroit des organisateurs de l’Atelier. Et à l’endroit des participants, le Représentant du FNUAP-Togo a dit ceci : « Je ne peux douter un seul instant de votre volonté à tirer profit de cette rencontre, afin de vous armer d’informations suffisantes, pour instruire la population togolaise sur la santé de la reproduction et l’inciter à l’utilisation des services de santé et à l’auto prise en charge de ses soins de santé ou adopter des comportements favorables à la promotion de sa santé. Je voudrais saisir l’occasion pour vous demander d’orienter davantage vos messages sur la participation des hommes à la santé maternelle et infantile, d’inciter le secteur privé et les organisations communautaires à plus d’engagements financiers pour ces soins, dans notre contexte où les capacités de l’Etat s’amenuisent. »

 

 

 

Prenant la parole pour déclarer l’ouverture officielle de l’atelier, le Directeur de la DPP Monsieur Dodzi Abbekoé Doévi s’est beaucoup félicité du contenu du discours du représentant du FNUAP-Togo à qui il a rendu un vibrant hommage avant de l’inviter à continuer à soutenir les communicateurs togolais à s’intéresser davantage aux questions liées à la sécurisation des produits de la santé de la reproduction. Car pour Monsieur Doévi, cet atelier marque le réveil du RMPP créé depuis octobre1998.

 

Les communications

 

S’agissant du développement du thème central de l’atelier, il est à noter que c’est à Monsieur Franck Ayawo Assah qu’est offert le soin d’entretenir les participants quant à la première communication.

C’était l’occasion pour Monsieur Assah de situer les participants (des journalistes de la presse écrite et de l’audiovisuel aussi bien du privé que du public) par rapport au contexte global de l’atelier de Mbodiene qui a connu la participation d’une cinquantaine de journalistes venus d’une quinzaine de pays. L’objectif général de cet atelier étant, selon Monsieur Assah, de « doter les professionnels des médias de connaissances, d’une compréhensions, d’une motivations et de compétences appropriées pour soutenir la promotion des questions de SPSR dans leurs pays à travers les médias auprès du grand public, des leaders d’opinion et des décideurs ». Les objectifs spécifiques de l’Atelier de Mbodiene, les attentes de l’UNFPA et les recommandations du RMPP ont été également abordés ici par Monsieur Franck Ayawo Assah.

La deuxième communication de l’Atelier a été présentée par Mme Dorothée Tabiou-Ibrahima et a porte sur le sous thème « Pour une meilleure compréhension du concept SPSR ; quel plaidoyer et traitement dans les médias ? » Un sous thème dont le développement a abordé quatre grands axes que sont le Rappel des objectifs de la rencontre, Comment comprendre la SPSR, Quel plaidoyer dans les médias et les Attentes pour la presse.  

 

Apres avoir brossé la définition de la SPSR Madame Dorothée Tabiou-Ibrahim a insisté, dans son développement, sur la nécessité pour les journalistes de faire de la communication autour de la SPSR un défi à relever à tout prix. « Il est important que les média s’impliquent davantage dans la promotion de la politique de santé de reproduction à travers des genres médiatiques les mieux porteurs selon là où nous nous trouvons », a-t-elle déclaré.

De très nourrissants débats ont clôturé l’exposé de Madame Dorothée Tabiou-Ibrahim. Débats au cours desquels les participants se sont une fois de plus imprégnés de la nation de Santé de la Reproduction pour une meilleure maîtrise.

La troisième communication de l’Atelier a été celle présentée par Mme Kpatéga Mourouma-Tissoga. Elle pour thème « Les grands engagements en SPSR au niveau mondial et régional ». Ici il a été essentiellement question d’un passage en revue des différents instruments légaux mis en place dans le monde et au niveau régional pour réglementer la santé de la reproduction. Et grande a été la joie des participants de savoir que tous ces engagement ont été signés par le Togo ; qu’il s’agisse des décisions prises à la Conférence Internationale d’Alma-Ata sur les Soins de Santé Primaires en 1978 ou encore de la Déclaration de Barcelone en Espagne le 19 Novembre 2007, passant par la Conférence Internationale sur la Population et le Développement de 1994 au Caire en Egypte et u plan le Sommet du Millénaire de Septembre 2000 aux Nations Unies.

Cette troisième communication a pris fin à 13 heures 20 minutes pour permettre aux participants d’aller au déjeuné.

Les travaux ont repris à 14 heures avec un exercice pratique des participants regroupé en trois groupes, à savoir Presse écrite, Radio et Télévision. Puis ce sera la quatrième et dernière communication animée par Monsieur Franck Ayawo Assah. Une communication qui a pour intitulé « Le rôle des médias dans la promotion des SPSR et possibilité de sujets pour les journalistes ». Par ce thème Monsieur Assah a fixé les journalistes sur ce qu’on leur demande en matière de communication autour de la SPSR.  Ce qu’on nous demande, disait Monsieur Assah « c’est juste des informations nécessaires permettant de promouvoir la santé de la reproduction dans les médias et contribuer par ce fait, au changement social sur les questions relatives à la SPSR et à favoriser le financement et la mise en œuvre d’action nationale en la matière ». En outre, les pistes à explorer pour produire de bons articles dans les journaux au sujet de la SPSR ont été abordées par le communicateur qui n’a pas manqué d’insister sur le caractère pertinent et fouillé qui sont des éléments qui garantissent au journalistes la chance de faire accepter leurs articles sur la SPSR par leurs patrons. Pour Monsieur Assah, il donc plus qu’ « une obligation professionnelle » pour les journalistes d’agir ainsi pour sauver des vies humaines en « oeuvrant pour la promotion de la SPSR et la conscientisation du public à travers des articles, émission et magazines destinés à mieux informer population, bailleurs et décideurs ».

 

Les débats

 

Les débats qui ont suivi cette dernière communication de l’Atelier ont permis aux journalistes et personnes ressources de la DPP présentes à l’Atelier de faire des échanges fructueux avant que la parole ne soit donné à Monsieur Agbigbi en guise de mot de clôture.

 

Celui-ci a, au nom du UNFPA, remercié le RMPP d’avoir favorisé à partir de l’organisation de cet Atelier, « des moment positifs compte tenu de la richesse des débats ». Ce qui selon lui témoigne de la maîtrise de la question de la SPSR. Très satisfait, Monsieur Agbigbi a rappelé à l’assistance que « l’UNFPA n’est jamais fermée à aucune initiative d’où qu’elle vienne pourvu que ce ne soit pas des initiative individuelles. Il n’est pas du ressort des organisations que nous sommes d’appuyer des individus », a conclut le Docteur Agbigbi au moment où il sonnait 16 heures T U.

Le Togo valide son Plan Stratégique National de Lutte contre le sida 2012-2015

REPTA TOGO

Réseau Education Pour Tous en Afrique

LE CENTRE D'ACCUEIL D'ORPHELIN SOLINYOGOBOU BENEFICIE DEFORNITURES SCOLAIRES

Sokodé, 20 sept. (ATOP) – Le Réseau Education Pour Tous en Afrique section du Togo (REPTA-Togo), a offert le samedi 11 septembre au centre d'accueil d'orphelins Solinyogobou de Sokodé un lot de fournitures scolaires.

Ce don est composé de 1000 cahiers de cent et deux cent pages, 200 stylos, 50 ardoises, 50crayons, 50 gommes, 10 boîtes de craies et 2 rouleaux de tissu kaki pour un montant de 350.000F. L'offre a été remise par le secrétaire général de REPTA-Togo, Arouna Issaka, au directeur de l'orphelinat le révérend pasteur, Donso Kossi.

M. Arouna a, à l'occasion défini le but poursuivi par son réseau, celui de promouvoir. l'éducation des enfants dont l'avenir est brisé par le manque de moyens et de soutien.

ATOP/TK/PM/MD

CommunicAfric

 

 Association Initiatives Afrique Communication

Pour la valorisation des médias dans les programmes de développement

et la promotion de la communication sociale 

 

RMPP

Réseau Média Population Plus

Les questions de populations

Démographie et mouvement de populations

Santé sexuelle et santé des jeunes

VIH et Sida

Questions de femmes , Education et CCC

Environnement, Agriculture et milieu de vie

Emplois et problèmes de développement, etc.

Hey visitor!

 

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Les magistrats veulent être mieux traités

 

Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Abalo Pétchélébia, a rencontré le jeudi 24 mai 2012 Premier ministre, Gilbert Houngbo. M. Pétchélébia a évoqué avec le Premier Ministre les conditions de travail des magistrats qui ont d’ailleurs adressé récemment aux autorités un mémorandum dans lequel sont rassemblés leurs doléances. Ils réclament, notamment, une revalorisation des indemnités, de meilleures conditions de transport et de logement, l’informatisation des services, la rénovation des locaux et une meilleure formation.

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Les conditions de détention s’améliorent

 Le gouvernement togolais a annoncé le mercredi 23 mai 2012 son intention d’améliorer les conditions de vie dans les prisons. La décision a été prise par le Conseil des Ministres tenues ce même jour. Chaque détenu pourra désormais bénéficier de consultations médicales et, le cas échéant, d’une hospitalisation. Les locaux seront nettoyés et les prisonniers recevront des matelas neufs. La décision du gouvernement intervient après les critiques formulées par la presse concernant la situation dans les centres de détention. La prison civile de Lomé par exemple, prévue pour accueillir un peu plus de 600 détenus en compte près de 2000 aujourd’hui. Un véritable casse-tête pour l’administration pénitentiaire. Le Togo veut également se doter de nouvelles prisons, plus modernes, plus grandes et offrant de meilleures conditions de vie aux prisonniers ; sans oublier la mise en place d’une politique de réinsertion avec des formations adaptées.

Internet

Bientôt le haut débit au togo


 

Faure Gnassingbé a inauguré ce mardi 22 mai 2012 à Baguida, à l’Est de Lomé, le raccordement du Togo au câble sous-marin à fibre optique qui relie l’Afrique du Sud à la Grande Bretagne. .

Le WACS (West Africa Cable System), est un consortium composé de plusieurs opérateurs internationaux dont Togo Telecom, Angola Telecom, Broadband Ifraco, Cable & Wireless, MTN, Portugal Telecom, Sotelco, Tata Communications, Telecom Namibia, Telkom et Vodacom.

Projet ambitieux, le WACS, long de 14.000 km va acheminer les communications classiques et le très haut débit internet (3.8 térabits/s) à des coûts bien inférieurs à ce qui sont pratiqués aujourd’hui.

 

Dès la commercialisation des services, dans les prochaines semaines, Togo Telecom devrait proposer des offres équivalentes à ce qui est pratiqué en Europe (environ 20.000 Fcfa par mois). Condition technique indispensable, disposer d’une ligne filaire afin d’y connecter un routeur Wi Fi. Le raccordement au câble à fibre optique va permettre au Togo d’obtenir enfin son indépendance technologique.