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Première Session de l’Année 2014 de l’AK

L’Académie Kabiyè poursuit la fixation de la langue et adopte de nouveaux mots

 

La première Session de l’Académie Kabiyè de l’année 2014 a eu lieu du 07 au 11 juillet 2014 à son siège de Kara, Quartier Agamadè. La Cérémonie d’ouverture a été présidée le 07 juillet 2014 par le Préfet de la Kozah, le Colonel Hemou Padibawou BAKALI, en présence du représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Prof. Balamwé TCHAKPELE, Président de l’Université de Kara. Le thème de la session est : Fixer la langue ; valider les nouveaux mots (suite)

 

Le premier à prendre la parole, le Président de l’AK, M. Tchao ALAYI, a présenté le contexte de la session qui, a-t-il dit, se situe dans la continuité de la fixation de la langue.

 

Le représentant du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, Prof. Balamwé TCHAKPELE, Président de l’Université de Kara, dans une improvisation magistrale en kabiyè, a remercié, félicité et encouragé les membres de l’Académie pour les efforts louables et les sacrifices qu’ils consentent pour le développement de la langue nationale kabiyè. Il a salué la ténacité du Président de l’AK qui s’est engagé à faire rayonner les langues nationales.

 

Le Préfet de la Kozah, le Colonel BAKALI, dans son discours d’ouverture, s’est félicité de la tenue de la session à Kara. Il a affirmé que c’est un retour aux sources. Il a honoré la mémoire de GNASSINGBE Eyadèma qui, a-t-il dit, a en son temps, senti venir les menaces de disparition de nos langues, de nos coutumes et de nos traditions. En conséquence, il a lancé une politique de promotion et de pérennisation de nos richesses culturelles dont l’épine dorsale est les langues du pays.

 

Il a également loué le gouvernement sous l’autorité de Faure GNASSINGBE qui place les langues nationales au cœur de sa politique de développement. Une photo de famille a mis fin à la cérémonie d’ouverture.

 

L’Académie Kabiyè, réunie en sa première session ordinaire de l’année 2014, du 07 au 11 juillet 2014 à son siège régional de Kara, en considérant que le territoire situé dans la région de la Kara, notamment dans les Préfectures de la Kozah et de la Binah, est appelé pays kabiyè, qu’en dehors du foyer originel, l’aire d’extension du Kabjyè est certes discontinue mais l’appellation de l’homme et de sa langue est la même, en s’appuyant sur les multiples et différentes appellations du territoire, de la langue et des habitants, l’endoglossonyme de cette réalité démographique est Kabɩyɛ

 

Rappelle que l’unique dénomination du kabiyè est l’endoglossonyme : kabɩyɛ. D’autre part, dans cette mêmelogique, l’Académie rappelle que Kabiyè s’écrit kabɩyɛ en kabiyè et kabiyè en français et dans toutes les autres langues du Togo, d’Afrique et du monde. Bref, « Le pays, les habitants et la langue s’écrivent, se lisent et se disent : kabɩyɛ ou kabiyè ». En conséquence, « Toute appellation officielle contraire à cette décision est inappropriée ». L’Académie Kabiyè invite les hommes politiques, les acteurs économiques, les acteurs des médias publics et privés, les acteurs de tous les secteurs socio-professionnels de la vie nationale togolaise à respecter cette appellation dans l’usage au quotidien de ce vocable.

 

L’Académie a enfin décidé de la publication progressive du vocabulaire adopté sur le site Internet et dans les médias. Elle a poursuivi le débat sur l’application des tons dans l’écrit.

 

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Atinèdi GNASSE, Secrétaire Général de l'Académie Kabiyè

A l'issue de la deuxième session ordinaire de l'année 2013 de l'Académie Kabiyè, l'Assemblée des Savants a procédé à l'élection le 20 décembre 2013 d'un Secrétaire Général en remplacement de Monsieur Dadja SIMTARO, indisponible. Le vote a consacré l'élection de M. GNASSE à 100% des voix, anciennement protocole du Président.

Les membres de l’Académie Kabiyè depuis 1976

 

1

Pasteur KPIZING Kpélimiya

19

BATAKA Kéi Palamwey

2

EWAYI Alou

20

BINI Kilim

3

KAZI Dadja

21

BOLOBEI Yoma

4

RP ADJOLA Nzonou

22

EDJAMTOLI Essowè

5

Dr PERE AmouzouMme MEATCHI Assana

23

EDJAREFEI Dadja

6

BANISSA Mèwèzinon

24

EKPAWOU Tchasso

7

Mme KOKOU Saya Nawou Mignouna Bilou Ena

25

GNAMA Tchamdja Norbert (RP)

8

TCHANGAÏ Farara Simona

26

GNASSE Atinèdi

9

KPIZING Kpelimiya

27

KADJA Palakimwé

10

RP ADJOLA Nzonou

28

KAO Blanzoua

11

BAOUBADI Batchati

29

KASSAN Balaïbaou

12

BALOUKI Tètouèhaki

30

MALOU Abalo

13

LEBIKAZA Koenzi

31

MOUZOU Lucie

14

ALAYI Mandjatom Tchao

32

PERE-KEWEZIMA Essodina

15

ALOU Kpatcha (RP)

33

SIMTARO Dadja

16

ARITIBA Adji

34

TAGBA Agouda

17

AZOTI Songhoï

35

TODJALLA M’Bao

18

BAGNANZI Yoma P.

 

 

 

Les membre de l’Académie Kabiyè

 

Nom et Prénoms

Nom et Prénoms

1

ALAYI Mandjatom Tchao

12

GNAMA Tchamdja Norbert (RP)

2

ALOU Kpatcha (RP)

13

GNASSE Atinèdi

3

ARITIBA Adji

14

KADJA Palakimwé

4

AZOTI Songhoï

15

KAO Blanzoua

5

BAGNANZI Yoma P.

16

KASSAN Balaïbaou

6

BATAKA Kéi Palamwey

17

MALOU Abalo

7

BINI Kilim

18

MOUZOU Lucie

8

BOLOBEI Yoma

19

PERE-KEWEZIMA Essodina

9

EDJAMTOLI Essowè

20

SIMTARO Dadja

10

EDJAREFEI Dadja

21

TAGBA Agouda

11

EKPAWOU Tchasso

22

TODJALLA M’Bao

 

Le Bureau actuel

 

Poste

Nom et Prénoms

1

Président

ALAYI Mandjatom Tchao

2

Vice Président

KASSAN Balaïbaou

3

Secrétaire Général

SIMTARO Dadja

4

Secrétaire Général Adjoint

BOLOBEI Yoma

5

Conseiller

TAGBA Agouda

6

Conseiller

BAGNANZI Yoma P

7

Régisseur

BINI Kilim

8

Protocole du Président

GNASSE Atinèdi

 

 

Différents responsables

 

Période

Nom et Prénoms

Présidents

 

KPIZING Kpelimiya

 

 

ALOU Kpatcha

Xxxxxxxxxxx au 1er juillet 2010

 

ALAYI Mandjatom Tchao

Depuis le 1er juillet 2010

Vice Présidents

 

RP ADJOLA Nzonou

 

 

BAOUBADI Batchati

 

 

KASSAN Balaïbaou

Depuis le

Secrétaires Généraux

 

BALOUKI Tètouèhaki

 

 

LEBIKAZA Koenzi

 

 

SIMTARO Dadja

 

 

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Historique de l’Académie Kabiyè

Le Comité de langue Nationale KABYE (Académie Kabiyè), tout comme son homologue de Langue Nationale EWE, résulte de la Réforme de l’Enseignement de 1975. L’ordonnance N°16 du 06 mai 1975, portant réforme de l’enseignement au Togo est le texte de base fondamental à cet effet. Les décrets d’application et les arrêtés de leur mise en œuvre effective ont réglementé l’opérationnalité de l’introduction de l’enseignement des Langues Nationales, notamment le Kabyè et l’EWE. Les deux académies communément dénommées Comités de langues Nationales KABYE et EWE étaient au départ appelées Groupes d’étude de Langues Nationales. Le Comité de langue Nationale KABYE créé dans le cadre de la réforme de l’enseignement de 1975 au Togo, par décision N° 163/MENRS du 18 mai 1977, et restructurée par la décision N° 72/METQDRS du 19 avril 1983, avait pour mission de: 1) Arrêter un alphabet adéquat de cette langue ; 2) Préciser les règles de transcription dans cette langue ; 3) Elaborer des documents didactiques pour l’opération « enseignement des langues Nationales » prescrite par la réforme de 1975 ; 4) Sensibiliser et initier les enseignants dans la maîtrise de cette langue 5) Procéder à la recherche fondamentale et appliquée sur cette langue ; 6) Procéder à la censure des œuvres produites en cette langue.

 

A la création, le Comité de Langue Nationale KABYE comprenait 15 membres et celui de Langue Nationale EWE 16 membres. Au fil des ans, il y eu des départs à la retraite et des décès, et chaque fois que besoins était, il y avait restructuration de ces comités avec l’introduction de nouveaux membres. C’est le cas du Comité de langue Nationale KABYE avec la dernière restructuration datée du 19 mai 2010 dont copie ci-jointe, qui a vu l’introduction de deux nouveaux linguistes de rang universitaire et d’un prêtre ; ce qui a fait passer le nombre des membres de 15 à 23 aujourd’hui.

 

Avec l’élection depuis le 1er juillet 2010 d’un nouveau président à la tête du Comité de langue Nationale KABYE en la personne de Monsieur ALAYI Tchao Mandjatom, Attaché de Cabinet au MESR, et de deux conseillers au sein du bureau exécutif National dudit comité, le nombre des membres de ce bureau est passé de cinq à sept. Au départ, les deux comités étaient sous la tutelle du Ministre de l’Education Nationale et de la Recherche qui était l’unique titulaire de l’enseignement de tous les degrés, sans distinction. Mais les deux comités ont toujours travaillé avec l’institut National de la Recherche Scientifique et la direction de Recherche Scientifique qui relèvent aujourd’hui tous deux du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, depuis la scission du Ministère de l’Education Nationale et de la Recherche (MENSR), en deux ministères en 2005, avec des attributions et vocations différentes. ( Cf. décret N° 2005-69/PR portant attribution et organisation du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche (MESR) du 05 août 2005).

 

De tout ce qui précède, il apparait sans équivoque que les Comités de langues Nationales (KABYE et EWE), dépendent tout naturellement du Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, dans la mesure où leur vocation principale est de faire des recherches fondamentales et appliquées en matière de langues Nationales, en trouvant des signes diacritiques et des techniques nécessaires, pour leur transcription, leur lecture et leur locution standards et faciles, pour, aussi bien les formateurs que les apprenants, afin de faciliter la tâche au Ministère des Enseignements Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, chargé de l'enseignement des Langues depuis la Maternelle, jusqu’à tous les degrés, comme l’exige la nouvelle donne de l’enseignement en Afrique et ailleurs.

 

Les activités du Comité de langue Nationale KABYE sont, entre autres: 1-) Les sessions de formation et d’information, 2-) Les sessions de travail sur la recherche, 3-) Les sessions de travail pour l’élaboration des documents didactiques et culturels, 4-) Les sessions de travail pour la censure des œuvres produites en Langues Nationales, 5-) Les productions de calendriers et des revues semestrielles (EBE LABA ? et autres documents…etc.…).

 

Les membre de l’Académie Kabiyè

1 ALAYI Mandjatom Tchao

2 ALOU Kpatcha (RP)

3 ARITIBA Adji

4 AZOTI Songhoï

5 BAGNANZI Yoma P.

6 BATAKA Kéi Palamwey

7 BINI Kilim

8 BOLOBEI Yoma

9 EDJAMTOLI Essowè

10 EDJAREFEI Dadja

11 EKPAWOU Tchasso

13 GNASSE Atinèdi

12 GNAMA Tchamdja Norbert (RP)

14 KADJA Palakimwé

15 KAO Blanzoua

16 KASSAN Balaïbaou

17 MALOU Abalo

18 MOUZOU Lucie

19 PERE-KEWEZIMA Essodina

20 SIMTARO Dadja

21 TAGBA Agouda

22 TODJALLA M’Bao.

 

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L’Académie Kabiyè tient sa première session de l’année 2013

 

La première Session Ordinaire de l’année 2013 de l’Académie Kabiyè s’est déroulée à Kara dans le Quartier Agamadè du 29 juillet au 02 août 2013. Le thème de cette rencontre est : « Fixer la langue, faire le point sur le vocabulaire et valider les nouveaux mots de la langue kabiyè ». En effet, les activités de l’année 2012 de l’Académie kabiyè ont permis de relever la nécessité de poursuivre la réflexion sur la nécessité de fixer la langue et de contribuer ainsi à élargir le champ du vocabulaire kabiyè. Cela a un double avantage : premièrement, permettre aux usagers de la langue d’utiliser les mêmes concepts pour désigner les mêmes choses et deuxièmement, faciliter les traductions de textes administratifs, juridiques, économiques, politiques, etc. La deuxième Session de l’année 2012 tenue à Lomé du 18 au 22 décembre 2012 a même décidé de la méthodologie pour élargir le vocabulaire : procéder par : i- l’équivalent du mot étranger en kabiyè ; ii- l’emprunt et iii- la description du phénomène. L’objectif général de la Session est donc d’adopter un répertoire de nouveaux mots kabiyè à mettre à la disposition des usagers de la langue. Les objectifs spécifiques sont de parcourir les documents existants sur l’évolution du vocabulaire, répertorier et capitaliser le vocabulaire existant, valider les nouveaux mots arrivés dans la langue, étudier les modalités de révision du dictionnaire kabiyè-français, français-kabiyè, étudier les ambigüités de sons allongés en finale des mots à la lumière des pronoms relatifs, démonstratifs et interrogatifs.

L'Académie kabiyè tient

Le Togo valide son Plan Stratégique National de Lutte contre le sida 2012-2015

REPTA TOGO

Réseau Education Pour Tous en Afrique

LE CENTRE D'ACCUEIL D'ORPHELIN SOLINYOGOBOU BENEFICIE DEFORNITURES SCOLAIRES

Sokodé, 20 sept. (ATOP) – Le Réseau Education Pour Tous en Afrique section du Togo (REPTA-Togo), a offert le samedi 11 septembre au centre d'accueil d'orphelins Solinyogobou de Sokodé un lot de fournitures scolaires.

Ce don est composé de 1000 cahiers de cent et deux cent pages, 200 stylos, 50 ardoises, 50crayons, 50 gommes, 10 boîtes de craies et 2 rouleaux de tissu kaki pour un montant de 350.000F. L'offre a été remise par le secrétaire général de REPTA-Togo, Arouna Issaka, au directeur de l'orphelinat le révérend pasteur, Donso Kossi.

M. Arouna a, à l'occasion défini le but poursuivi par son réseau, celui de promouvoir. l'éducation des enfants dont l'avenir est brisé par le manque de moyens et de soutien.

ATOP/TK/PM/MD

CommunicAfric

 

 Association Initiatives Afrique Communication

Pour la valorisation des médias dans les programmes de développement

et la promotion de la communication sociale 

 

RMPP

Réseau Média Population Plus

Les questions de populations

Démographie et mouvement de populations

Santé sexuelle et santé des jeunes

VIH et Sida

Questions de femmes , Education et CCC

Environnement, Agriculture et milieu de vie

Emplois et problèmes de développement, etc.

Hey visitor!

 

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Les magistrats veulent être mieux traités

 

Le président du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), Abalo Pétchélébia, a rencontré le jeudi 24 mai 2012 Premier ministre, Gilbert Houngbo. M. Pétchélébia a évoqué avec le Premier Ministre les conditions de travail des magistrats qui ont d’ailleurs adressé récemment aux autorités un mémorandum dans lequel sont rassemblés leurs doléances. Ils réclament, notamment, une revalorisation des indemnités, de meilleures conditions de transport et de logement, l’informatisation des services, la rénovation des locaux et une meilleure formation.

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Les conditions de détention s’améliorent

 Le gouvernement togolais a annoncé le mercredi 23 mai 2012 son intention d’améliorer les conditions de vie dans les prisons. La décision a été prise par le Conseil des Ministres tenues ce même jour. Chaque détenu pourra désormais bénéficier de consultations médicales et, le cas échéant, d’une hospitalisation. Les locaux seront nettoyés et les prisonniers recevront des matelas neufs. La décision du gouvernement intervient après les critiques formulées par la presse concernant la situation dans les centres de détention. La prison civile de Lomé par exemple, prévue pour accueillir un peu plus de 600 détenus en compte près de 2000 aujourd’hui. Un véritable casse-tête pour l’administration pénitentiaire. Le Togo veut également se doter de nouvelles prisons, plus modernes, plus grandes et offrant de meilleures conditions de vie aux prisonniers ; sans oublier la mise en place d’une politique de réinsertion avec des formations adaptées.

Internet

Bientôt le haut débit au togo


 

Faure Gnassingbé a inauguré ce mardi 22 mai 2012 à Baguida, à l’Est de Lomé, le raccordement du Togo au câble sous-marin à fibre optique qui relie l’Afrique du Sud à la Grande Bretagne. .

Le WACS (West Africa Cable System), est un consortium composé de plusieurs opérateurs internationaux dont Togo Telecom, Angola Telecom, Broadband Ifraco, Cable & Wireless, MTN, Portugal Telecom, Sotelco, Tata Communications, Telecom Namibia, Telkom et Vodacom.

Projet ambitieux, le WACS, long de 14.000 km va acheminer les communications classiques et le très haut débit internet (3.8 térabits/s) à des coûts bien inférieurs à ce qui sont pratiqués aujourd’hui.

 

Dès la commercialisation des services, dans les prochaines semaines, Togo Telecom devrait proposer des offres équivalentes à ce qui est pratiqué en Europe (environ 20.000 Fcfa par mois). Condition technique indispensable, disposer d’une ligne filaire afin d’y connecter un routeur Wi Fi. Le raccordement au câble à fibre optique va permettre au Togo d’obtenir enfin son indépendance technologique.